ambiance misano
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AMBIANCE MISANO
- Par isabelle BRUSSIER
- Le 26/09/2017
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Donc, Misano. C'était un des GP d'Europe que nous n'avions pas encore fait, ben voilà maintenant, c'est fait. Encore une belle sortie entre copains, des km, des paysages, la mer, des aventures. On garde un super souvenir du camping, les voisins motards, la rigolade en découvrant le "luxe" du bungalow (d'habitude on fait tente, alors on se contente de peu !), la baignade dans l'Adriatique, les Spritz au bord de la piscine. Mais j'avoue que nous avons été bien déçus du circuit et du GP. D'accord, la course ne s'est pas déroulée comme nous l'avions imaginé: absence de Rossi qui, même si ce n'est pas mon idole, a quand même impacté l'intérêt de la course; d'accord, il a fait un temps de merde, et payer 160€ de tribune pour regarder le spectacle SOUS la tribune, c'est pas de chance. Mais le comble c'est de payer donc 160€ pour être parqué dans une zone bloquée. Pas question de se déplacer sur le circuit pour changer de point de vue, juste le droit de manger et de boire pour très cher, et de dépenser nos sous aux boutiques. Et vraiment très déçus de l'ambiance. Pas de ferveur de la part des italiens qui n'ont même pas encouragé leurs propres pilotes , qui pourtant ont fait le spectacle (Petrucci podium, Pasini en pole, Fenatti vainqueur, Dovi podium sur une moto italienne !) . Petrucci qui a tenu tête à Marquez une bonne partie de la course, ç'aurait dû être du délire ! Lors du GP au Mans cette année, lorsque Zarco s'est positionné pour le podium, c'était du délire à chaque passage ! Et pas question d'incriminer les trombes d'eau: dans les même conditions, en 2012 au Mans, ce sont bien ces trombes d'eau qui ont permis à Louis Rossi de gagner sous les encouragements du public ( ça nous a réchauffés !) Donc,même si j'ai appris à apprécier la gentillesse des italiens, j'ai été bien déçue du manque d'ambiance. Plutôt que le fanatisme obscurantiste (Marquez a été sifflé) ! et l'idolâtrie dont on voit vite les limites, tout du moins intellectuelles : des gens devant nous (je ne dirais pas des motards, c'est pas possible !) ont applaudi à la chute de Lorenzo ! (et quand les pilotes se tuent, ils chantent de joie ?), j'avoue que j'appécie bien plus la chaleur et la ferveur des circuits et du public espagnol.
Bon, voilà, c'est dit !